Les joyeuses de Michel Quint aux éditions Gallimard (Folio)

Publié le par Liliwenn

9782070402380 Je retourne le livre et je vois:

"Les enfants, le destin est une vaste plaisanterie, une histoire pleine de bruit et de fureur racontée par un idiot... Ce soir, nous avons la réponse à la vieille question, to be or not be: nous sommes, nous vivons, nom de Zeus! Nous venons de perdre Fenton, et nos commères de Windsor sont orphelines du jeune premier. En gros, je suis dans la merde pour mes représentations! Alors que notre concours du meilleur Falstaff serve au moins à désigner le successeur de Bruno au bras d'Emma! Je déclare solennellement Rico gagnant d'une nuit d'amour et désormais titulaire du rôle de Fenton! Apprends le texte dès aujourd'hui, petit Peres et viens dans mes bras!"




Et j'en pense quoi?

Jusqu'à présent, je ne connaissais Michel Quint que pour ses Effroyables Jardins et ce que j'avais pu en entendre dire.

Aujourd'hui, je le connais pour ses Joyeuses, n'y voyez là aucune vulgarité de ma part, puisqu'on parle ici de bouteilles de vin mais pas seulement. Le roman de Michel Quint évoque également Les Joyeuses Commères de Windsor, pièce de théâtre écrite par Shakespeare à la fin du 16ème siècle.

Si parfois, à la lecture d'un roman, on se demande quel est le lien entre son titre et son contenu, ici, nul doute n'est permis. Les deux thèmes sont utilisés à leur maximum.

Tout d'abord, l'histoire se déroule au sein d'une production viticole au coeur du Vaucluse et le vin y coule à flots. Ce breuvage a d'ailleurs un rôle primordial tout au long du roman. Il regroupe, il sépare, il révèle...

L'exploitation viticole accueille de vieux (et plus jeunes) amis autour de Jean-Pierre Bernier, metteur en scène et comédien qui souhaite monter et jouer une dernière pièce avant de mettre un terme à sa carrière. Cette pièce, c'est Les Joyeuses Commères de Windsor. 

Ni enchantée, ni déçue, ce roman ne m'aura pas vraiment marqué. Je dois avouer que je ne suis pas particulièrement sensible aux charmes régionaux et que le cadre dans lequel se situe cette histoire, sûrement évocateur pour certains, m'a laissée  un peu indifférente. 

Je n'ai pas particulièrement accroché avec le style très jovial et familier de Michel Quint dans ce roman, trop de truculence tue la truculence!

 Par contre, ce que j'ai apprécié c'est la manière dont se déroule l'intrigue. On sent assez rapidement qu'il s'est passé quelque chose de dramatique dans la vie de ces personnages et cela va crescendo. On nous mène sur de fausses pistes et le mystère reste entier jusqu'à la fin (enfin pour moi en tout cas).

Je remercie Livraddict et Folio pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir un nouvel auteur.



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